À quelques heures de la fin de l’ultimatum accordé par la CEDEAO aux acteurs impliqués dans le putsch qui le 26 juillet dernier, a mis fin au gouvernement du président Mohamed Bazoum au Niger, la question du sort réservé aux mutins est aussi un sujet en discussion sur la table de l’institution régionale.
Le sort des membres de la garde nationale ayant orchestré le coup de force et assigné à résidence le président Mohamed Bazoum n’est pas décidé par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO). Si les mutins venaient à accepter une négociation pacifique ou une intervention militaire de la CEDEAO intervenait pour rétablir l’ordre constitutionnel, le sort des putschistes reste encore à décider.
Selon Olushegun Adjadi Bakari, ministre des Affaires étrangères du Bénin, cette solution fait encore ” l’objet de discussions avec ces personnes ”. Sans donner de précisions sur la nature de la solution en cours d’étude, le chef de la diplomatie béninoise a indiqué que des efforts d’une ”solution concertée, négociée et pacifique ” sont en cours aujourd’hui. C’était lors d’une conférence de presse conjointe avec le Porte-parole du gouvernement le vendredi 4 août 2023 à Cotonou.
Pour lui, la voie diplomatique est encore la première option qu’a choisi et privilégie la CEDEAO. Reste à savoir si une piste de solution sera trouvée le plus tôt possible avant l’échéance des 7 jours d’ultimatum.