Des mesures idoines méritent d’être prises pour mettre un terme à l’ampleur de la cybercriminalité sous toutes ses formes. Ceci a en effet fait objet d’une rencontre d’échanges initiée par le promoteur du cabinet “Canada Experts Pro”, Sourou Edmond Sadonou.
Bien qu’entretenant les participants sur les démarches appropriées à suivre pour l’obtention du visa canadien, le Consultant-conseil agréé en droit d’immigration au Canada était revenu, pour une énième fois, sur cette pratique malsaine à laquelle se livre certains jeunes arnaqueurs pour dépouiller leurs victimes de leurs ressources financières. Au cours de cette séance d’échanges et d’informations initiée au profit des candidats aux visas canadiens et leurs parents, le conférencier a mis à nu les différents modes opératoires des cybercriminels.
Pour Sourou Edmond Sadonou, la lutte implacable que mènent les autorités béninoises contre ce phénomène, mérite d’être encouragée et saluée par toutes les voies possibles. Car selon lui, les cybercriminels travaillent en réseau. Il va plus loin en affirmant que “certains sont en Afrique et opèrent en connivence avec leurs pairs résidant au Canada et autres pays avec la complicité de certains parents ou même avec des charlatans qui leur envoient des gris-gris pour dompter leurs victimes”.
En terme de modes opératoires des jeunes cybercriminels, Sourou Edmond Sadonou en dénombre plusieurs. Le premier auquel il a fait allusion est bien évidemment le virement internat (appelé le « E-transfert »). Celui-ci consiste à faire payer en dollars une personne arnaquée. Cette dernière très rassurée d’avoir des partenaires au Canada, envoie le virement par email ou par un numéro de téléphone. Elle communique le mot de passe, puis les arnaqueurs acceptent le virement et leur compte est crédité. Ils se présentent ensuite à la banque pour retirer les sous. Étant en réseau, poursuit le conférencier, ces arnaqueurs fabriquent de fausses pièces d’identité (le passeport canadien, le permis de conduire canadien et la carte d’assurance maladie canadienne).
Avec ces pièces qu’ils s’octroient frauduleusement, ils se pointent à la banque pour créer un compte. « Avec ces fausses pièces d’identité, ils vont obtenir une carte de crédit et la banque leur met de l’argent là-dessus (10.000 dollars par exemple. Chaque six mois, ils vont demander des augmentations. Ce que la banque fait. A un moment donné, ces arnaqueurs vident la carte de crédit. Quand on veut les arrêter, ils fuient et prennent d’autres pièces d’identité et se présentent à une autre banque pour le même exercice. », a-t-il déploré.
L’autre mode opératoire très ingénieux qu’a dénoncé l’expert spécialiste du droit d’immigration canadien lors de sa récente conférence, est lié à certaines bandes d’arnaqueurs qui se présentent à leur victime comme étant des représentants du gouvernement. Ce qu’on appelle le “hameçonnage par téléphone”. À partir d’un logiciel super puissant, ils envoient un fichier à leurs cibles. Ce fichier, relate le conférencier, pirate toutes les données des victimes. Ce sont d’ailleurs ces données recueillies qu’ils utilisent pour fabriquer de fausses pièces. D’autres vont jusqu’à appeler leurs victimes en se faisant passer pour un représentant du gouvernement Canadien et énumérer tout le parcours de leur interlocuteur. Et c’est dans leur discussion qu’ils arrivent à obtenir le seul élément qui leur manquait pour accomplir leur sale besogne. Une fois obtenu, ils parviennent à vider les comptes de leurs victimes.
Le conférencier qui n’est pas à son premier exercice d’avertissement, a fait mention de plusieurs autres modes opératoires des cybercriminels lors de cette conférence du 10 juin dernier. Entre autres, il a fait mention de ces jeunes qui, à base des cartes de crédit établies à partir des fausses pièces, s’offrent des véhicules de luxe. Ces derniers sont généralement soit convoyés d’une région canadienne à une autre soit directement en Afrique. Il y en a même qui ouvrent des cabinets d’immigration ici pour une arnaque bien organisée.
Selon Sourou Edmond Sadonou, de milliers de concitoyens mordent à l’appât. Il y aurait même de jeunes femmes qui se livrent à la prostitution juste pour se faire arnaquer. Face à ce tableau lugubre qui n’honore pas le Bénin, le conférencier pense que les autorités ne doivent pas baisser les bras. Ce qui amènera les candidats et les parents à suivre la procédure idéale pour, au désir, une immigration sécurisée au Canada.
Cabinet “Canada Experts Pro”, une référence…
Du haut de ses nombreuses années d’expériences et de compétences en matière d’immigration au Canada, le PDG du Cabinet Canada Experts Pro continue de faire ses preuves. Face au parterre d’invités qui ont favorablement répondu à son invitation, Sourou Edmond Sadonou a fait savoir que 40% des Africains qui entrent sur le territoire canadien sont renvoyés chez eux pour non-maîtrise de la procédure normale. Il a convié les candidats à bien s’aguerrir sur le questionnaire auxquels ils seront soumis à l’entretien ainsi que la documentation adéquate à présenter, les formations professionnelles de courte durée à effectuer pour obtenir un visa de résident permanent. À l’entendre, les candidats doivent se méfier des supposés conseillers en immigration au Canada. Car à vrai dire, ils n’y sont pas et ne connaissent pas grandes choses.
Au-delà du phénomène de la cybercriminalité, il a déploré l’inexistence d’un organisme qui s’occupe des Africains résidents au Canada alors qu’ils sont pour la plupart, dans des problèmes de renouvellement de leurs papiers. Raison pour laquelle, ils vivent avec la peur au ventre et pire, ils finissent par être expulsés du Canada avec effet immédiat. C’est pour cette raison qu’il invite les candidats à vraiment faire preuve de vigilance lors du choix des cabinets qui doivent les accompagner.
Toutefois, il a fait comprendre à son auditoire que son cabinet “Canada Experts pro” a déjà prouvé à maintes égards son expertise et est disponible à les accompagner. « Nous ne sommes pas là pour faire seulement voyager les gens. Mais nous sommes là aussi pour soulager les Africains de l’extérieur notamment les immigrants du Canada » a-t-il rassuré.
De satisfaction en satisfaction, il est à noter que lors de la séance du samedi 10 juin dernier, des témoignages ont été faits à l’endroit du cabinet “Canada Experts Pro” qui, grâce à l’expertise et l’ingéniosité de son promoteur Sourou Edmond Sadonou, arrive à obtenir des visas même pour des candidats dont la demande a préalablement connu de refus catégorique. Il en est de même pour des gens qui n’ont aucun diplôme académique ou professionnel mais qui ont pu obtenir le visa canadien par le biais de ce cabinet. Avec ses nombreux exploits réalisés en plus du record inégalable accompli par Canada Experts pro en décrochant l’année dernière plus de 200 visas aux candidats, il est certain d’avouer sans se tromper que cette entreprise spécialisée dans l’immigration au Canada est une référence dans le monde.