La totalité des structures du Maroc doivent désormais s’exprimer en arabe pour tout projet au détriment de la langue française.
Le gouvernement marocain a ordonné l’utilisation de l’arabe comme langue de travail officielle au sein de toutes les administrations publiques comme privées du pays. La décision a été rendue publique il y a quelques jours par la ministre chargé de la transition numérique et de la réforme de l’administration, Ghita Mezzour.
Selon les informations du média Al Akhbar, «les administrations, ainsi que les établissements publics et privés sont tenus d’utiliser l’arabe comme langue officielle. Tous leurs contrats, correspondances, documents officiels ou les opérations menées avec leurs parties prenantes doivent se faire en arabe».
Cette décision du gouvernement de changer la langue administrative règlementaire du Maroc n’est pas qu’une simple contrainte de la constitution royale marocaine. Elle a également été sujet d’analyse du tribunal de Rabat avant d’être ratifiée par la cour d’appel. Aussi, plusieurs documents administratifs tels que la constitution, des lois et des circulaires régissent-ils cette décision du gouvernement.
Ainsi, l’emploi du français au sein des administrations est donc considéré comme contraire aux règlements du pays. Le royaume chérifien met ainsi fin à l’utilisation du français au sein de l’administration marocaine.