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Lutte contre les VBG au Bénin: l’ONG FND plaide pour la protection des filles et des femmes en ligne

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La protection des filles et des femmes contre les violences basées sur le genre en ligne au Bénin a été l’objet d’une conférence de presse organisée par l’ONG Famille-Nutrition-Développement (FND) le samedi 11 mars à Abomey-Calavi.

EXtrait du plaidoyer de la présidente de l’ONG AFD à l’endroit des acteurs de la société civile

La conférence de presse organisée par l’ONG Famille-Nutrition-Développement sur les violences basées sur le genre, entre dans le cadre de la journée internationale des droits des femmes. Une initiative soutenue par le Réseau des féministes du Bénin, Engenderhealth et l’Ambassade des Pays-Bas. Face à la presse le samedi 11 mars, l’organisation a présenté son objectif qui est de permettre aux hommes et femmes des médias de s’informer et de maîtriser les enjeux, les outils, les procédures et les acteurs intervenants dans la protection des filles et des femmes en ligne au Bénin.

Selon Héléna Capo-Chichi, présidente de l’ONG FND, ” la violence à l’égard des filles et des femmes est l’une des atteintes aux droits de la personne humaine les plus fréquentes dans le monde entier. L’utilisation des réseaux sociaux et autres moyens de communications électroniques ont aussi contribué à la survenance des violences et divers abus notamment, les viols, les sextorsions, les harcèlements, les chantages dont les filles et les femmes, font objet ”.

Des participants à la conférence

Pour l’organisation, la situation est beaucoup plus inquiétante non seulement dans la commune d’Abomey-Calavi mais aussi partout au Bénin. Le rapport provisoire de l’année 2022 sur l’étude des violences basées sur le genre (VBG) conduit par l’Observatoire de la famille, de la femme et de l’enfant (OFFE), a révélé que ” 59% de femmes âgées de 15 ans et plus sont victimes de Violences Basées sur le Genre (VBG)”.

Ainsi, l’ONG FND, par la voix de sa présidente, appelle les diverses couches de la société civile à ” protéger les droits des femmes et des filles en général et surtout dans les espaces numériques ”.

Des participants à la conférence

Par ailleurs, l’ONG invite les organisations de la société civile à organiser ” des campagnes d’information, de sensibilisation et d’éducation sur les droits des filles et des femmes, le dialogue parent-enfants, le maintien des filles dans le cursus scolaire, l’autonomisation des filles, des jeunes et des femmes ; les abus sexuels sur mineures, les grossesses en milieu scolaire, les violences sexistes en lignes, les VBG en général et leurs conséquences, les DSRR ainsi que les dispositions légales de protection des filles et des femmes au Bénin ”.

Philippe G. LOKONON

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