« Les sciences et techniques au service de l’éducation : renforcer la résilience post-pandémique par l’innovation. » C’est le thème des deuxièmes Journées Scientifiques du Campus de Natitingou (JSCUN) organisées du 27 au 29 octobre 2022. A la cité des Nantos, enseignants-chercheurs et universitaires ont passé trois jours d’échanges et de réflexions en vue de trouver des solutions résilientes au sortir de la crise de la Covid-19 pour une relance réussie des activités académiques et scientifiques en veilleuse depuis quelques temps.
Fédérer les énergies, mutualiser les forces et converger les réflexions dans un contexte post-pandémique pour renforcer la résilience par l’innovation sont quelques messages revenus dans les échanges et débats durant les 72 heures de cette rencontre scientifique. A ses côtés, Dr (MC) Innocent Djegbe, directeur de l’Ecole Normale Supérieure de Natitingou et Dr (MC) Stéphane Houndjo, Doyen de la Faculté des Sciences et Techniques de Natitingou, c’est le vice-recteur chargé de la recherche universitaire de l’Université Nationale des Sciences, Technologies, Ingénierie et Mathématiques (USTIM), professeur Aristide Comlan Houngan qui a officiellement ouvert les travaux au nom de son recteur, Joachim D. Gbenou. Selon Dr (MC) Innocent Djegbe, cette rencontre a permis aux participants de passer à la loupe des thématiques relevant des sciences naturelles et agronomie, des sciences de l’éducation et de la formation, des mathématiques, de l’informatique et de la physique-chimie.
L’enseignement par les TICs, confie Dr (MC) Harrod Pasco Logbo, président du comité d’organisation, apparaît dès lors comme la seule porte de sortie par laquelle l’Enseignement Supérieur et la Recherche Scientifique pourra incontestablement résister aux affres des crises pandémiques comme celle vécue par toute l’humanité en 2019. En nos qualités d’enseignants et de chercheurs, poursuit-il, la résilience nous impose à nous tous une grande capacité d’adaptation aux mutations du monde par les TICs.
« C’est la recherche qui fait l’épanouissement de l’enseignant-chercheur et lorsque nous faisons des recherches, il faut publier, il faut vulgariser, il faut communiquer autour. Nous sommes là pour partager nos inventions et ce dans tous les domaines », renseigne pour sa part, le vice-recteur chargé de la recherche universitaire de l’USTIM, professeur Aristide Comlan Houngan. Après 72heures d’intenses activités scientifiques, les deuxièmes journées scientifiques du campus de Natitingou ont pris fin le samedi 29 octobre dernier sur une note de satisfaction générale. En témoignent les propos de quelques participants. « Il y a eu beaucoup de participants et d’intéressantes communications extraites du thème au cœur du Colloque. Je suis très satisfait de la réussite des présentes journées tant dans l’organisation que dans le déroulement. Il est à souhaiter que celles de l’année prochaine soient davantage une réussite », a laissé entendre, sourire aux lèvres, professeur Jacques Fatombi, Coordonnateur de l’activité Café Nati Scientifique. Du même avis que lui, son autre collègue participant venu de l’Institut National Supérieur des Classes Préparatoires aux Etudes d’Ingénieur (INSPEI), professeur Christian Djidjoho Akowanou témoigne :
« J’ai été ému par tout ce que j’ai vu notamment la convivialité entre collègues. Cette convivialité a permis d’enregistrer les apports de tout un chacun par rapport aux présentations. J’ai participé à beaucoup de points de thèse où ces apports permettent d’améliorer les travaux, de voir d’autres horizons que soi-même on n’avait pas perçu, de voir des orientations qu’on pourrait encore donner pour faire encore plus riche par rapport au travail qu’on est en train d’entreprendre. Donc mes impressions sont très bonnes. »
Placée sous le haut parrainage du Professeur Joachim D. Gbenou, recteur de l’USTIM, les deuxièmes journées scientifiques du campus de Natitingou sont une initiative conjointe de l’Ecole Normale Supérieure de Natitingou et de la Faculté des Sciences et Techniques de Natitingou. Son succès est attribuable aux membres du comité d’organisation qui n’ont ni négocié leur implication, ni marchandé leur investissement personnel.