A l’annonce d’Abidjan de recourir à la CEDEAO pour régler l’affaire des 49 militaires ivoiriens, Bamako rejette cette décision et dénonce une instrumentalisation de l’instance communautaire.
“Le Gouvernement de la transition souligne qu’il n’est nullement concerné par cette procédure devant l’instance communautaire.”, a déclaré dans un communiqué le 15 septembre le colonel Abdoulaye Maïga, porte-parole et premier ministre par intérim du gouvernement malien.
Et d’ajouter que le Mali “indique à la CEDEAO que l’affaire des 49 mercenaires ivoiriens est purement judiciaire et bilatérale, il met en garde contre toute instrumentalisation de la CEDEAO par les autorités ivoiriennes pour se soustraire à leur responsabilité, vis-à-vis du Mali.”
Pour rappel, la Côte d’Ivoire a annoncé de saisir l’instance de la CEDEAO le 14 septembre et a accusé le Mali de chantage.