Il est arrivé à chacun d’aller au moins une fois aux soins pour se faire traiter par un médecin. Et quand cela arrive, c’est par une ordonnance que ce dernier indique les produits pharmaceutiques à prendre pour traiter ou soulager son mal. Une étude vient pourtant de révéler que ces ordonnances rédigées pour la plupart avec une mauvaise écriture entraîneraient la mort de 7000 personnes par an.
Les ordonnances sont presque souvent délivrées avec une mauvaise écriture de médecin et l’on n’arrive même pas à lire correctement le nom du médicament. Ce fait devenu banal n’est pourtant pas sans conséquences sur la vie des patients.
Selon un rapport de l’institut de la médecine américaine (National Institutes of Health), l’écriture des médecins causerait la mort de plus de 7000 personnes chaque année.
Les erreurs de posologie sur les médicaments comptent parmi les fautes médicales les plus courantes. Elles touchent au moins 1,5 million de personnes chaque année dont quelques 7000 en meurent, a précisé l’Institut américain de médecine, rattaché à l’Académie des sciences.
Dans la plupart des cas recensés, les décès interviennent suite à une mauvaise interprétation des ordonnances. Les médicaments sont parfois confondus et les doses mal comprises.
L’Institut de médecine estime qu’un malade risque dans un hôpital, en moyenne, de se voir prescrire ou administrer un mauvais médicament au moins une fois par jour. Les erreurs se produisent fréquemment lors de la rédaction de l’ordonnance, quand le pharmacien va en prendre connaissance par exemple.
Les pharmaciens sont habitués, mais il arrive que certains se trompent encore lorsqu’ils donnent les médicaments aux patients.
Pour remédier à ce problème, une des solutions serait de généraliser les ordonnances au format numérique, directement communiquées aux pharmacies des patients.
Cette troublante révélation montre donc que les patients devraient faire gaffe et lire convenablement les notices de médicaments pour s’assurer d’avoir acheté le produit indiqué pour le mal à traiter.
