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Ghana: Des vendeurs de cercueils se plaignent de la mévente

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Au Ghana, le commerce de la mort semble avoir pris du plomb dans l’aile. Et les premières victimes de ce ralentissement commercial sont les vendeurs de cercueils qui expriment sans ambages leurs inquiétudes face à cette situation.

Visiblement, les gens ne meurent plus au pays de Nana Akufo Ado. C’est du moins ce que les laisse croire, au micro de Ambassador TV, un vendeur de cercueils dans la ville de Kumasi au Ghana. Répondant au nom de Asokwa Yaw, ce vendeur confie :

«Les gens n’achètent pas de cercueils en juin et juillet et cela affecte nos ventes quotidiennes.(…)» Pourtant, aux premiers mois de l’année, il affirme avoir fait un bon chiffre d’affaires : «J’ai pu vendre 20 cercueils au cours de cette année 2022 de janvier à mai.»

À la question de savoir ce qui peut bien expliquer cette baisse de l’activité commerciale, Asokwa Yaw répond avec précision : « À cause des pluies, je n’ai même pas vendu un cercueil en juin.» Est-ce à dire que les Ghanéens meurent moins en cette période de l’année indexée ? Le vendeur reste muet sur la question. «Mais je pense que les choses vont changer d’août à décembre.», dit-il avec assurance pour conclure.

Les Ghanéens ont-ils donc beaucoup plus rendez-vous avec la mort d’août à décembre ? Cette assurance du vendeur de cercueils laisse perplexe sur la question.

Raoul HOUNTONDJI

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