Au Bénin, quelque soit la tenue de séduction portée par certaines étudiantes, pour éventuellement provoquer leurs enseignants dans le but d’avoir une éventuelle relation intime avec eux, ceux-ci doivent résister.
Pas question pour un enseignant de justifier une relation coupable avec une étudiante parce que celle-ci l’a harcelé par des comportements vestimentaires subjectifs.
Invitée ce dimanche 10 juillet 2022 sur l’émission « Zone franche» de Canal 3 Bénin, la secrétaire exécutive de Institut national de la femme (INF), Huguette Bokpè Gnacadja ne veut pas entendre de ses oreilles cela.
« On ne va pas créer des uniformes pour gérer la libido d’un enseignant», a-t-elle déclaré sur un ton de fermeté. Pour elle, l’enseignant n’a pas d’autres choix que de résister et de dénoncer aux autorités compétentes l’étudiante. Dans le cas contraire, il s’expose à une peine de prison de 3 à 5 ans prévue par la loi.
L’avocate rappelle que certains enseignants de l’École nationale d’économie appliquée et de management de Cotonou (ENEAM) sont actuellement impliqués dans une affaire de harcèlement sexuel et le dossier est en cours devant les tribunaux.
Créé en 2009, « l’Institut national de la Femme, dans sa nouvelle configuration (sous le pouvoir Talon), est un organisme public doté de la personnalité juridique, de l’autonomie financière et de prérogatives importantes pour mener des actions plus déterminantes en faveur de la femme», avait souligné le Porte-parole du gouvernement béninois, en septembre 2021.