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Dubaï porta portty: Derrière le faste, la fange des pétro-dollars !

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Dubaï porta portty ! Et oui, l’expression en vogue qui fait actuellement jaser la toile et les médias. Mais derrière l’expression visiblement glamour, se cache la fange déplaisante et abjecte d’une humanité résolument en voie de déliquescence. À la manœuvre de cette entreprise déshumanisante, des richissimes hommes qui, fort de leur fortune arrogante, n’ont trouvé autre lubie que de faire d’autres humains comme eux, le réceptacle de leurs déchets immondes.

Devenu la vitrine des Emirats Arabes Unis depuis la seconde moitié du XXème siècle, Dubaï est une ville réputée pour son shopping de luxe, son architecture ultramoderne et sa vie nocturne animée. Ce glamour qui fait courir hommes et femmes de tous les coins de la terre vers cet Eldorado façonné par les énormes revenus du pétrole et du gaz dont regorgent les eaux de ce nouveau monde.

Mais les dernières révélations du scandale porta portty sur les pratiques sadomasochistes des riches émiratis sur des influenceuses africaines donnent de tout ce faste une image d’un Sodome et Gomorrhe des temps modernes. Pour la mémoire, ces deux villes étaient réputées être, selon les saintes écritures, des villes où la débauche sexuelle avaient atteint son paroxysme. Et c’est pourquoi elles furent anéanties par une pluie de feu et de souffre.

Visiblement, Dubaï s’inscrit dans cette dynamique de l’apologie de vice et de la débauche sexuelle sous des formes encore plus odieuses que sont la zoophilie et la scatophilie.

Sur les images et vidéos obscènes qui inondent la toile depuis maintenant cinq jours, on voit de jeunes africaines s’adonner, sans la moindre pudeur, a ces pratiques moyennant de fortes sommes d’argent, au mépris de la dignité humaine. Cette frénésie pour les espèces sonnantes et trébuchantes développée par ces “influenceuses” révèle au monde leur impudicité et leur manque total de dignité dans un monde où le peuple noir cherche encore à faire accepter sa dignité humaine. On ne le dira jamais assez, l’homme noir est toujours confronté à ce complexe d’infériorité qui lui fait croire qu’il doit courber l’échine à toutes les servitudes pour se faire une place parmi les autres. Les scènes dépersonnalisantes auxquelles se soumettent ces jeunes africaines confortent ainsi dans leurs positions ceux qui continuent de croire que le noir est un sous homme qu’on peut soumettre à des ses fantasmes pour peu qu’on soit plein aux as et prêt à lui verser quelques miettes en compensation des humiliations subies.

Quand bien même cela, on ne peut se taire sur la goujaterie de ces hommes fortunés qui semblent n’éprouver du plaisir qu’en humiliant les autres.

Dubaï, antre de fortunés sans vergogne…?

Condamner ces filles africaines zoophiles et scatophiles est la tendance générale depuis l’éclatement de cette affaire qui fait de Dubaï la risée des internautes africains. Pourtant, cette affaire apparaît un peu comme la corruption où il n’y a presque jamais de corrompu sans corrupteur. Si ces filles doivent être condamnées, elles doivent l’être avec ceux qui les soumettent à ces bassesses révoltantes. Ces riches qui, de leur fortune, peuvent décider de faire ce qui leur passe par la tête, ne devrait avoir aucune excuse. Du moment où leurs actes condamnables tant du point de vue la morale comme de la loi interpellent les consciences de par le monde et suscitent des vagues d’indignation, ces dévergondés devraient aussi être reconnus par les juridictions de leur pays comme des hors-la-loi. Ce faisant, ils devraient être traités comme tels pour que force reste à la loi. La raison est simple. Leurs actes portent indiscutablement atteinte à la dignité humaine et ne devraient, pour aucun motif, être passés sous silence.

Pour donner la preuve de leur impartialité et de leur intérêt réel pour la préservation sans discrimination ni parti pris des droits de l’homme, les organisations de défense des droits de l’homme devraient dans l’immédiat s’intéresser à cette affaire pour que la lumière soit faite sur cette filière de proxénétisme sur la laquelle beaucoup de langue commencent à se délier. Car si rien n’est fait pour décourager ces personnes, on ne pourra arrêter la saignée. Et ce ne serait que dommage pour la dignité féminine puisque la pratique ira en se perpétuant.

Raoul HOUNTONDJI

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