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Santé au Bénin : Attention ! Voici à quoi on reconnait le diabète

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Dans une communication sur le diabète et ses conséquences, le Dr Sédrick Ahomagnon, endocrinologue, Président de l’Association béninoise de lutte contre l’obésité, le diabète et les endocrinophagies (ABLODE) a relevé des signes du diabète qui ne trompent pas. C’était à l’occasion d’une campagne de sensibilisation et de prévention du diabète organisée par Lions club Cotonou Émeraude à l’attention des élèves et enseignants du Collège d’enseignement général de Adjarra Adovié, mercredi 6 avril 2022.

« Quand est ce qu’on peut dire qu’on est diabétique » ? 
La réponse à cette question a été la préoccupation majeure du Dr Sédrick Ahomagnon, dans sa communication sur les causes et conséquences du diabète. Sa réponse à cette interrogation a eu comme repère le taux de glycémie à jeun. « Quand vous faites votre glycémie à jeun et que c’est supérieur à 1,26 g par litre, vous êtes diabétique. Vous pouvez reprendre une deuxième fois et si ça se confirme que votre glycémie est supérieur à 1,26 g/litre, vous être diabétique », informe le spécialiste.

Il indique que même en deçà de ce taux, le patient se retrouve dans le cas d’un pré diabète, préliminaire à la maladie, si des mesures préventives ne sont pas urgemment prises. « Ce qui est important à savoir c’est qu’entre 1 et 1,26, votre glycémie n’est plus normale. Vous êtes à risque de faire le diabète si vous ne prenez pas les mesures préventives », a-t-il prévenu.

Dr Sédrick Ahomagnon, lors de sa séance sensibilisation

L’occasion de cette communication a permis au Dr Sédrick Ahomagnon, d’attirer l’attention de l’assistance sur les plaies incurables, qui sont une alerte à ne pas négliger. « On peut faire des plaies qui ont du mal à cicatriser », relève-t-il et de préciser le caractère hautement silencieux et irréversible de la maladie. Ce qui impose un dépistage régulier. « Il n’y a pas de signe particulier. Le diabète est une maladie asymptomatique au départ. Le diabète ne se comporte pas comme le paludisme. Quand j’ai le paludisme, je prends un médicament et demain je n’ai plus le palu. Le diabète malheureusement est issu de la destruction du pancréas. Le pancréas ne se régénère pas », a-t-il mis en garde

Selon l’endocrinologue, les personnes de plus de 40 ans ou celles issues de familles où ont été détectés des cas de la maladie ou encore les femmes ayant coutume d’accoucher de gros bébés, doivent chaque année faire un dépistage. « Quand nous avons plus de 40 ans, Quand dans notre famille, il y a d’autres personnes qui sont diabétiques ou qui ont été diabétiques, Quand nous accouchons de gros bébés, il faut faire sa glycémie au moins une fois par an ».

Il a insisté toutefois sur l’urgence de la prise en charge de la maladie, si elle s’est déjà déclarée afin d’éviter les cas de complications. « Quand vous faites le dépistage et que la maladie est déjà là, se faire prendre en charge est indispensable sinon capital. Le diabète donne beaucoup de complications », avise-t- il.

Dans un cas comme dans l’autre, il est important d’observer des règles afin d’être à l’abri du diabète à savoir : « manger équilibrer et sain, préférer l’eau à l’alcool et aux boissons sucrées, se faire dépister au moins une fois par an ».

Les données mondiales relèvent 463 millions de diabétiques dans le monde 5 000 personnes en décèdent chaque jour, 1,9 millions par an, une personne toutes les 6 secondes

Joseph TOMONDJI

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