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Bénin: Femmes, voici deux séries d’astuces de Daagbo Parfaite pour rester coller et cimenter avec vos maris

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Des foyers de daagbovis traversent visiblement des turbulences. C’est ce qui ressort des plaintes incessantes reçues par Parfaite de Gbanamè et dont elle fait cas dans un enregistrement sonore ayant fait le tour des réseaux sociaux. Elle y apporte des solutions aux problèmes conjugaux de ses fidèles. Ses astuces sont liées d’une part à la femme et d’autre part à sa relation avec son conjoint.

«L’amour s’entretient jusqu’à la mort». Ce propos de dieue Parfaite de Gbanamè lance une invite à l’endroit de ses daagbovis à veiller aux petits soins du foyer. Pour se faire deux séries d’astuces ont été proposées. Elles concernent la femme d’une part et sa relation avec son conjoint d’autres.
En ce qui concerne les astuces liées à la femme, il s’agit des habitudes qu’elle doit adopter pour garder et conserver l’estime de son mari. Elles invitent les femmes à la finesse et à la propreté qui n’ont rien à voir avec la richesse. « Femme, sois propre, rends-toi belle! Ce n’est pas une question d’argent. Peigne bien tes cheveux et si tu veux faire un chignon, fais-le de façon impeccable. Sois propre et irréprochable», a enseigné dieue de Gbanamè et de déplorer : «après quelques temps de vie en couple ou après un enfant la poitrine est délaissée. La femme ne prends plus soin d’elle. Elle déambule dans la maison avec juste un pagne noué autour du cou ou attaché à la poitrine». Selon Parfaite, le soin que la femme doit prendre d’elle même en est un moyen, une arme de séduction lui permettant d’attirer et de conserver sur elle l’attention de son mari.

“Dieue” Parfaite de l’église de Gbanamè

La deuxième série d’astuces de Daagbo traite des relations de la femme avec son mari. Selon elle, le mari est la première autorité du foyer et en tant que telle, il doit lui être fait toutes les révérences dues à son rang. «C’est ton mari. C’est lui le chef de la famille», a-t-elle déclaré avant de préciser que «même à 3h du matin si ton mari te demande de lui faire un repas aussi complexe soit-il, tu dois pouvoir exécuter sa demande». Pour elle, l’autorité du mari reconnue par tous les Livres Saints, ne doit souffrir d’aucune insuffisance. « Ton mari demande le repas qui lui plaît et toi tu lui imposes ce que tu as préparé en lui demandant de préparer lui-même ce qu’il veut manger», a-t-elle déploré.

LIRE AUSSI : Bénin : Femmes fidèles de Gbanamè, Daagbo vous appelle à tailler “la pipe à vos maris”

Dans cette même relation avec son mari, elle invite ses interlocutrices à un esprit d’ouverture. « Les femmes sont trop complexées», a-t-elle fait observer. Elle invite la gente féminine de son église, quel que soit l’âge des conjoints, à attiser la flamme de leur amour. «C’est quand l’homme a la cinquantaine ou la soixantaine qu’il est parcouru par de nouvelles pulsions», a-t-elle fait savoir, invitant par ailleurs, ses fidèles à un esprit de collaboration et de prise d’initiative. « De même que vos maris vous réveillent à 2h du matin, réveillez-les aussi quand vous avez envie et initiez ce qu’il faut. Ce n’est pas de la voyoucratie» mais une marque d’amour selon Daagbo. « Vous pouvez même déjà annoncer les couleurs en lui disant par exemple au dîner que la nuit sera idyllique », a-t-elle proposé. Elle croit à l’amour vrai qui peut conduire un couple nonagénaire main dans la main jusqu’à leur dernier jour. C’est pourquoi elle invite ses fidèles à observer ces préceptes pour jouir d’une vie de foyer paradisiaque.

Comme quoi, Ousmane Sembène dans son ouvrage Xala ne croyait pas avoir si bien dit quand il y déclare que : «Pour avoir la faveur de son homme, une épouse en compétition doit avoir comme cibles, les deux centres vulnérables du mâle : le ventre et le sexe. Et aussi se faire désirer. Être féminine avec un soupçon de pudeur et au lit être sans gêne».

Joseph TOMONDJI

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