Des pistes pour renforcer la dynamique économique lancée ces dernières années au Bénin. C’est ce que propose le Mémorandum économique Pays 2022 du Bénin publié par la Banque mondiale le mardi 1er mars 2022. Il apporte des réponses à plusieurs questions liées à l’économie au chômage, à la vie des entreprises…et relève les insuffisances et les limites du modèle actuel.
« Le Bénin gagnerait à investir dans de nouveaux moteurs de croissance susceptibles d’augmenter la productivité du travail et de créer des emplois de qualité pour sa main-d’œuvre, en particulier pour les jeunes et les femmes ». Ainsi se résume la conclusion du nouveau Mémorandum économique du Bénin publié par la Banque mondiale.
Il analyse les modèles de croissance économique du pays afin de « dégager les principaux moteurs et de repérer les limites du modèle de croissance actuel. Il apporte des éléments de réponses aux questions telles que : Comment le Bénin peut-il saisir les dividendes de croissance de sa transition démographique ? Comment de meilleures infrastructures et services de transport peuvent-ils alimenter la croissance et la transformation économique ? Le commerce peut-il accroître la compétitivité du secteur privé et la diversification économique ? »
Se voulant une véritable feuille de route pour la croissance économique au Bénin, « Le Mémorandum économique du Bénin vise à soutenir les décideurs politiques du Bénin dans leurs efforts de réforme, et à enrichir le débat sur le développement socio-économique du pays ». Le rapport 2022 s’appuie sur le précédent datant de 2009 et des rapports analytiques récents mettant l’accent sur la période 2011-2019.
Il invite par ailleurs le Bénin « à réduire les inégalités entre les hommes et les femmes, à renforcer le capital humain et améliorer la qualité du marché du travail, afin de tirer des avantages économiques de la transition démographique ».
Pour rappel, en 2020, le Bénin est officiellement passé du statut de pays à faible revenu à celui de pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure selon la Banque mondiale.
