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Délimitation et sécurisation des espaces frontaliers: Kourou-koualou, une zone de non-droit entre le Bénin et le Burkina Faso

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Dans le cadre de son projet Bénin politique appuyé par la Fondation Konrad Adenauer, le Think tank Citoyen pour l’Afrique de l’Ouest Wathi a organisé le mercredi 17 novembre 2021, une table ronde sur la sécurité des espaces frontaliers au Bénin. Ce rendez-vous virtuel a connu entre autres, la participation du Vice-président du comité chargé des missions de sécurisation du territoire national, le Général de police Célestin Guidimey qui s’est prononcé sur la sécurisation de la zone de Kourou-koualou, un espace de non-droit que se disputent le Bénin et le Burkina Faso.

Relancer sur la zone de non-droit de Kourou-Koualou que se disputent le Bénin et le Burkina-Faso depuis 2009, le Directeur général de l’Agence béninoise de gestion intégrée des espaces frontaliers a apporté une clarification : « Le Bénin et le Burkina Faso ont une frontière de 300 kilomètres. On était tous d’accord pour tracer finalement la frontière sur 290 Km. Mais arrivé au niveau de la zone de Kourou-koualou, une zone de 68 Km2 qui compte 07 localités, on n’a pas pu s’entendre parce que le Bénin a un papier qui prouve que la zone lui appartient et le Burkina-Faso aussi a un papier qui lui confère la zone », explique Marcel Ayité Baglo. Les deux pays ont depuis lors préféré la voie pacifique à l’affrontement en créant un comité pour gérer la zone de façon consensuelle. Le comité de gestion concertée de la zone de kourou-koualou a ainsi vu le jour. Mais selon le professeur Baglo Ayité Marcel, avec la situation de crise que traverse le Burkina Faso, la sécurité laissait à désirer dans la localité. Ce n’est qu’à la dernière réunion du comité de gestion concertée de la zone de kourou-koualou, que le Burkina Faso a accepté que le Bénin prenne les choses en main : « Maintenant que nous avons l’autorisation dans le cadre des accords de coopération avec le Burkina-Faso, le droit de poursuite nous revient et le Bénin a aujourd’hui les capacités de renforcer la sécurité des zones frontalières et de lutter contre les trafics qui s’y développent », ajoute le Vice-président du comité chargé des missions de sécurisation du territoire national, le Général Célestin Guidimey.

En droite ligne de l’initiative sur les dynamiques locales au Bénin

Dans le cadre de son projet Bénin politique, le Think tank Wathi qui a son siège à Dakar au Sénégal, a lancé le 1er avril 2021, un site baptisé beninpolitique.org Cette initiative a rassemblé les acteurs de la société, les candidats et les experts autour des enjeux de la présidentielle du 11 avril 2021. Ce travail a permis par ailleurs, de créer une fiche sur chaque département du Bénin en mettant en avant les spécificités et les potentialités dont il regorge. Cap a ensuite été mis sur les dynamiques locales. Ce volet du projet a consisté à faire des entretiens avec les élus locaux, maires, la société civile et les citoyens à la base engagés dans le développement des communautés.


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