Ces cinq (05) dernières années, sur 9 réunions prévues par une convention qui lie le gouvernement du Bénin à l’ONG “Africa-cultures international institute”, une seule a connu la présence d’un agent de l’État répondant au nom d’un ministère concerné. Une situation qui risque de tuer le rêve du Vizir Olofindji Akandé président d’Africa-cultures international institute de voir le Bénin abriter cet édifice, recommandé depuis 1993 par l’OUA, devenue l’Union africaine.
Très attendue par le monde de la culture, une ville culturelle dénommée “Cité siège de l’humanisme”, ou “Igbalè Aiyé” ou encore “ Cité de la Renaissance Africaine” doit s’élever sur les terres béninoises délimitées au sud par la route Pobè-Ibéré-Oja-Odan, au nord, par la ligne Savè-Idjio, à l’est par les bornes frontalières Bénin-Nigéria et à l’ouest par la route Pobè-Kétou. Selon les clauses d’une convention signée le 03 mai 2012, entre l’ONG Africa-cultures international institute, l’initiatrice du projet et le Gouvernement béninois, un comité de suivi du projet composé des deux parties devraient se réunir deux fois par an. Mais depuis 2016, au nombre de dix-sept (17), les ministères impliqués dans ledit projet n’ont jamais répondu aux invitations de l’ONG.
Le 14 janvier 2021, pour la toute première fois, depuis cinq (05) ans, seul le ministère de la décentralisation a envoyé un agent pour prendre part à la réunion statutaire, à Cotonou. Selon le Vizir Olofindji Akandé, les lettres d’invitation ont toujours été déposées dans les ministères concernés mais sont restées sans suite.
A quoi servira la Cité siège de l’humanisme ?
La ville culturelle dénommée “Cité siège de l’humanisme” abritera une famille d’accueil des anciens esclaves. Elle se veut un cadre d’accueil de la diaspora africaine soucieuse de trouver une vie idéale en Afrique. C’est également un cadre d’épanouissement de la jeunesse africaine où se développera la recherche scientifique en Afrique. Par ailleurs, cette ville sera l’endroit par excellence où une formation en faveur de la culture de la paix, de la diversité culturelle, du dialogue interreligieux, de la fraternité mondiale sera l’énergie qui nourrit le corps social qui y habitera.
En dépit des difficultés rencontrées, les responsables de cette ONG n’entendent pas baisser les bras. C’est pourquoi, son secrétaire général, Laurent Djigui, a annoncé au cours de la réunion du jeudi dernier, l’organisation de la troisième 3eme conférence mondiale sur la prévention de conflits avec pour thème: « L’an 7 de la décennie des Nations unies consacrée aux personnes d’ascendance africaine ». Une communication sera introduite en Conseil des ministres pour son autorisation.