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Présidentielle 2021 au Bénin : Message d’alerte du centre de recherche CiAAf au président Talon et aux acteurs politiques

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Dans une tribune publiée, lundi 2 novembre 2020 et intutilée : « Il n’est pas encore tard pour la paix ! », et signée par les universitaires Expédit Ologou, Thierry Bidouzo et Emmanuel Koukoubou, le centre de recherche Civic Academy for Africa’s Future (CiAAF) estime que pour une élection présidentielle paisible en 2021, il faut absolument un dialogue fécond entre les acteurs politiques, un acte fort du chef de l’État Patrice Talon en créant les conditions de retrait de la disposition du parrainage imposé aux candidats, considérée comme une menace à la paix, tout ceci couronné par une médiation internationale. Voici le résumé de la tribune.

«Il n’est pas encore tard pour la paix ; mais plus tard, il peut être trop tard. Sur le chemin de la paix, aucun obstacle ne saurait être insurmontable. Au Bénin de 2021, les obstacles posés sur le trajet vers une élection présidentielle inclusive et apaisée devront être sautés pour rendre l’expérience électorale de 2021 moins périlleuse et moins meurtrière que celle de 2019. Et pour cette œuvre de consolidation de la démocratie béninoise, il faut des démocrates, des hommes de paix et de consensus. Pas des jusqu’au￾boutistes ; encore moins des pyromanes.
La paix en 2021 conseille de considérer le Protocole additionnel de la CEDEAO non pas comme un obstacle à un changement du cadre légal des élections, mais plutôt comme une opportunité. Car, dans son esprit comme dans sa philosophie, ledit Protocole encourage cette révision de la Constitution et du Code électoral pour en extirper les incongruités qui menacent la paix, la stabilité et la sécurité du pays.

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Cette révision n’est pas une manipulation des textes. C’est une correction des manipulations.
Pour le faire, deux voies des plus crédibles sont à scruter. La première est le dialogue politique. C’est l’essence du peuple Bénin. C’est une marque des Béninois. Il fait partie de leur identité. L’échec du dialogue politique au Bénin cache inexorablement une mauvaise foi quelque part. La bonne foi de tous les acteurs peut donc conduire au consensus utile au changement du cadre légal. La seconde voie est celle de l’action unilatérale du président de la République. Une action unilatérale qui doit valoir dialogue politique. Car, elle aura opéré les changements souhaités par tous, de bonne foi et sans passer par la voie du consensus. Une troisième voie quelque peu subsidiaire s’y ajoute. C’est celle de la pression sociale, de la médiation et de la pression internationale.
Dans tous les cas, le consensus doit être, pour la présidentielle de 2021 au Bénin, le socle et le roc de la démocratie béninoise et non le soc qui lui inflige une blessure mortelle.»

Hazizath ISSAKOU

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