Le Directeur adjoint de cabinet (DAC) du Ministère des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle, Marcellin Hounwanou, confirme sur la radio CAPP FM, vendredi 25 septembre, l’information qui circule sur les réseaux sociaux selon laquelle les enseignants pré-insérés feront trente (30) heures de cours par semaine avec la possibilité d’un système de bivalence, contrairement aux clauses du contrat signé depuis l’an dernier.
« Il a été décidé d’augmenter sensiblement le quota horaires des pré-insérés pour régler la question de classe sans enseignants », a affirmé le Dac. Et de justifier la décision : « L’année dernière, beaucoup de classes sont restées sans enseignants pendant plusieurs mois il faut le reconnaître. Ce qui n’a pas fait du bien au système ». Sentant sûrement que cette mesure prise n’est pas faite pour réjouir les enseignants, Marcelin Hounwanou plaide déjà auprès des enseignants visés et parle de “ sacrifice” à faire. « C’est donc un sacrifice que nous demandons aux pré-insérés pour le moment en attendant de revoir le système dans sa globalité ».
La bivalence
Selon les explications de l’autorité ministérielle, “la bivalence est la possibilité que le même enseignant puisse enseigner deux disciplines”. C’est une expérience que devront faire ces enseignants pré-inserés à compter de cette année, toujours dans le but de faire face au manque d’enseignants dans certaines matières notamment en français et en mathématiques. De façon concrète, il sera demandé à un enseignant d’anglais par exemple d’avoir des heures de cours en français dans le même établissement en plus de sa matière si le besoin se fait sentir. A ce sujet Marcelin Hounwanou rappelle d’ailleurs l’expérience de l’année écoulée où des professeurs ont enseigné deux différentes manières dans certains départements tels que l’Ouéme, les Collines etc.
Il faut rappeler que selon le contrat de travail de l’année dernière, les enseignants pré-insérés, en fonction de leur diplôme, avaient droit soit à 18 heures hebdomadaires, ou à 20 heures ou encore à 22 heures de cours, les animations pédagogiques comprises.
11 Commentaires
Nul n’est à l’aise que dans la matière pour laquelle il a été formé.. Alors, revoyez vos décisions
C’est plutôt du massacre, après les cours les enseignants pré-insérés n’auront même plus d’énergie pour préparer les cours, le travail sera bâclé et cela ne sera pas sans conséquence sur les élèves. J’implore le gouvernement a revoir cette décision. Je croyais que c’est dans ce sens qu’a été organisé le dernier test des aspirants.?
Mon commentaire se résume simplement aux propos ci-après empruntés à un autre :
*INCIDENCES DE L’AUGMENTATION DU QUOTA HORAIRE POUR LES ENSEIGNANTS PRE-INSERES*
Par *Pelphide TOKPO*
Une certaine intelligence dans la gestion du système éducatif a voulu depuis trois que les Enseignants iniquement appelés « pré-insérés » doivent se voir attribués systématiquement 30 heures de cours par semaine. Voyons ce que le confort des quatre murs climatisés a enfanté donne sur le terrain.
1- Des enseignants dans certaines disciplines (Histoire-Géographie, Anglais…) se retrouveront avec 10 classes ayant un effectif moyen de 50 élèves.
2- Afin d’atteindre ce quota (les 30 heures), dans certains collèges, des enseignants seront contraints à prendre une seconde discipline pour laquelle ils n’avaient pas été formés ( *Ils ont appelé cela la bivalence.* )
3- Cette augmentation de 10 à 12 heures, selon le grade, aura pour conséquence le renvoi de la moitié des enseignants de la catégorie, dans chaque collège et par corrélation sur le plan national.
4- Le dernier test de compétence pour les enseignants n’est plus d’aucune utilité avec cette décision. (On a donc gaspillé des milliards dans l’organisation d’un test dont les admis ne seront pas employés.)
5- La qualité de l’enseignement et la crédibilité des évaluations prendront un grand coup. Aucun enseignant NORMAL ne peut faire de pertinentes évaluations (prenons juste les interrogations écrites) pour dix classes avec à la clé 500 copies en moyenne par semaine.
6- Cette décision prise à la veille de la rentrée vient remettre en cause tout le travail abattu par les Censeurs et les retourne au casse-tête du repositionnement : « Qui doit rester ? qui doit partir ? ». L
Les jours qui viennent ne seront pas de tout repos pour eux : Ils seront accusés de parti pris, ils seront toisés, ils seront même maudits.
PAUSE.
Pour des gens qui disent travailler à l’employabilité des jeunes, à rendre le système éducatif attrayant et efficace, vous faites vraiment fort.
Pensons vraiment à la situation, pas seulement de façon superficielle. Ces enseignants ont de vrai problème, il faut qu’ils aient un peu d’aide pour faire le travail comme cela se doit. Nous remercions le gouvernement pour le travail et pour la recherche permanente de développement. Mais tant qu’il reste à faire rien n’est encore fait. Les enseignants avec cette affaire de 30h seront confrontés à des gros problème: préparation de fiche, correction des copies et j’en passe et pour quelle récompense ! Pensons aussi à la vie que mène ces enseignants, ils vont se sacrifier mais pas en dépassant certaines limites. Je vous remercie pour le sens d’écoute et de compréhension.
Ceux qui ont fait la journée pédagogique de réflexion portant sur le thème la bivalence sont écartés et on demande à un enseignant pré inséré qui est en chômage pendant deux mois sans salaire ni sans prime de rentrée de faire la bivalence comme s’il était à la formation avec les APE ou ACDPE lors de la journée de réflexion.
30h de cours par semaine pour quel rendement ?
C’est l’exploitation de l’homme à l’état pur
L’impression que les membres du ministère de l’enseignement prennent sodabi les matins avant d’aller au boulot
Dieu est grand, pour ma part ce n’est pas le quota horaires qui me crée d’ennui ou plutôt qui est le problème, mais les conditions dans lesquelles ces pré inséré qui d’ailleurs ont été dans la vacation il y a longtemps. Mes chers dirigeants d’Etat, à voir certaines de vos manières d’entreprise,on se pose parfois une et mille question, voulez vous vraiment le bien être de la jeunesse ? Ou plutôt, détruire la jeunesse pour enfin permettre à l’Occident de toujours nous commander? Monsieur le père de la nation, sans vous mentir,moi personnellement je suis et serai prêt pour votre nouvelle réélection , parceque après vous, dans votre masse je ne vois personne encore capable d’assurer une continuité de vos belles idées de gestion du pays,certes, mais n’oubliez pas que l’école où plutôt l’éducation est la vitrine,de l’avenir d’un pays. D’abord l’aspirant qui d’ailleurs est considéré comme un moins bon pour enseigner sa propre matière,ira encore enseigner une autre matière où il n’a aucune notion préétablie. C’est tué le niveau des enfants. N’oubliez pas que hier nous étions considéré comme ” quartier latin de l’Afrique” et aujourd’hui qu’en est il? Déjà le système éducatif est malade ,et loin de lui attribuer un remède efficace, vous vous voulez le tuer…or votre plan de recrutement des aspirants qui d’ailleurs est un nom emprunté des grades de l’armée qui précède le lieutenant,, était une vraie lance pour réussir. Mais nous n’étions guère un coq pour reculer après avoir effectué un pas. Et plus en voulant ainsi réagi, vous oubliez que d’autres Aspirants seront sans heures, et ainsi le chômage va encore s’accentuer,alors vous refusez quoi ? Ils feront quoi? Voler? Ou plaider ? Je sais que vous êtes plus logique qu’on l’imaginait alors moi à votre place j’aurais proposé,au lieu de 30h, 25h c’est mieux mon cher et redoutable président ou ministre. Par ailleurs si nous étions mari ou femme de vos descendants vous comprendrez un peu ce qui se passe avec nous. Ceux qui sont loin de leur famille,et ce sont endetté pour commencer la rentrée, sans heures comment vont ils s’en sortir ? Et plus la bivalence concerne l’aspirant mais il n’est pas cité parmi les participants à la journée réflexive qui d’ailleurs portait sur ce thème, mais c’est a lui qu’il revient d’exécuter une telle sentence. Y a t’il une dichotomie entre enseignant ? C’est au Bénin que nous avons constater une telle remarque et cela permet à nos collègues enseignants de se moquer de nous or on travaille plus qu’eux,…’mais Dieu est grand tout à une fin….et c’est d’ailleurs cette dernière qui justifie les moyens…..
Après avoir créé de problème dans le système éducatif par l’invention d’une évaluation qui a favorisé le licenciement de plus de 305 valeureux enseignants qualifiés, l’heure est à la recherche de solution pour corriger l’incorrigible par la surexploitation d’une catégorie d’enseignants sans formation pour la plupart.
C’est heureux que le DC reconnaisse aujourd’hui la non couverture des écoles d’enseignants et pourtant les résultats des examens de fin d’année ne montrent pas cette faiblesse. Le Bénin court à la dérivé. Les erreurs de ce gouvernement dans le système éducatif montreront leurs conséquences dans les années à venir. En ce temps, le Bénin regorgrra de cadres sans compétences.
Lorsqu’on est incapable d’apporter une véritable solution aux problèmes d’un pays, on demissionne.
Que la volonté de Dieu soit faite.
Humm, mes chers compatriotes comme l’aime bien dit l’autre, c’est déplorable et horrible,car l’heure est grave et plus même grave…je ne sais pas si par ici nos dirigeants peuvent correctement nous entendre….il est vrai que nous sommes en phase de reconstruction de notre cher et beau pays le Bénin. Mais on ne peut guère interdit à un homme de penser mais on peut refuser à un homme de mettre en pratique tout ce qu’il pense.. tout ce qui se trame dans notre tête,si nous allons les mettre en pratique on risque sans doute de détruire sans le savoir. Mon cher ministre, vous avez été aussi dans le corps,et vous saviez logiquement ce que recommande la déontologie de l’enseignement,mais vous imaginez un peu combien de copies un enseignant littéraire peut corriger s’il s’engage à prendre dix classes de cinquante élèves chacune ? Si c’est le françai dans le premier cycle, il lui revient de corriger mille copies , combien d’évaluation ponctuelle peut il faire ? Ceci est pire que Corona virus qui gêne le monde entier de nos jours….il faut revoir svp le quota horaires pour éviter à ce que au moins les enseignants de l’année dernière qui ce sont sacrifiés au moins trouvent des heures. Sinon c’est comme de l’ingratitude sans raison. Et plus vous imaginez un peu des enseignants qui sont déplacés avec leur famille pour cette rentrée ? Sans. Heures ils deviendront alors quoi, voilà ils ont abandonné déjà les heures de privées depuis l’année dernière occupées par d’autres….heeellouuuuuu