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Covid-19 : riches, pauvres, athées croyants, unissons-nous!

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Mi-décembre 2019, la tradition festive bat son plein. Les fêtes de fin d’année s’annoncent effervescentes, avec leurs vœux de nouvel an tout feu tout flamme. Mais quelque part en Orient, une maladie fait rage. Wuhan, la flamboyante province de l’Empire du Milieu affronte un mal sans visage qui fait des vagues. Contaminations inexplicables, morts en séries, effets dominos se succèdent. Les médias donnent l’alerte de la pandémie et la peur prend le pas sur l’ambiance festive. Les fêtes de fin d’année ont le goût de la psychose. Mais la peur au ventre, riches, pauvres, athées et croyants font la sourde oreille puis repas gras arrosés de brasseries et spiritueux s’amusent à noyer le Covid-19. Erreur!

Trois mois plus tard, la maladie a pris le pas sur la confiance et le courage indien. Morts en série, statistiques de contaminations à couper le souffle, mondialisation éclair de la pandémie, quarantaine et confinement tous azimuts, bref la peste, plus virulente que celle d’Albert Camus nous a encerclés.

La science, Notre premier secours que nous croyions capables de tout, baisse les bras. Elle-même, enrhumée et grippée, présente les symptômes de la contagion. Puis, vers lui, notre regard de croyants circonstanciels se tournent. Dieu, le Père, fait chair par ses prophètes Jésus et Mahomet, voit monter vers lui prières et supplications de tous. Pauvres, riches, croyants, athées, tous retrouvent le sens de la croyance. Mais, le ciel est silencieux! Rien ne répond aux gérémiades de ceux qui se sont détournés de la divine miséricorde pour trouver secours dans le nom de la Science. Coronavirus, maître de nos misères, a le vent en poupe. Prêtres, imams, pasteurs, présidents, ministres, députés, fortunes du monde, marchands de rue, croyants, athées sportifs, marabouts et guérisseurs multi-guérisons…tout y passe. Comble de l’impuissance humaine face à un minuscule virus! L’homme qui hier se vantait d’être à l’image de Dieu au point de l’avoir aboli par l’athéisme nietzschéen se retrouve faible comme le roseau pascalien.

Et alors là, la conclusion s’impose. Pauvres, riches, croyants de tout bord, athées endurcis nous sommes incontestablement tous égaux devant une chose au moins : la maladie. Tous, en un temps éclair, pouvons y passer. Sans considération d’aucun privilège social. Et la raison aidant, nous comprenons que nos orgueils ne valent guère quelque chose de salvateur pour tous. Vanité des vanités, tout n’est que vanité hier, aujourd’hui et mieux encore demain. Sauf si dans l’union des cœurs et des privilèges des uns puis des indigences des autres, nous nous donnons la main dans l’action pour le bien de tous. Alors seulement, nous cesserons de cultiver le mal mercantile envers les autres qui, contre nous tous, se retournera un jour et ce, pour de bon.

Raoul HOUNTONDJI

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