Cotonou_Ecole de Base de Sainte Rita : un cas préoccupant d’insalubrité

A moins d’un mois de la rentrée scolaire prévue le 16 septembre 2019, l’attention de notre équipe de reportage, a été attirée par l’Ecole de Base de Sainte Rita, plongée dans une insalubrité déconcertante.

Carrefour du marché de Sainte Rita. Une ruelle non bitumée entre dans une portion du grand quartier connue sous l’appellation de “Tonato”, à Cotonou. Là, se situe l’Ecole de Base de Sainte Rita tout à côté d’une grande mosquée.

En se rapprochant, on aperçoit les bâtiments et une grande cour en plus du fronton qui indique le nom de l’école à l’entrée. Les herbes qui poussent au niveau de l’entrée principale sont d’une taille qui prouve qu’un nettoyage se fait à cet endroit de temps en temps.
A l’intérieur de l’école une bande de jeunes certainement galvanisés par la prestation honorable des écureuils à la dernière Can 2019, caressent le rêve de remplacer la génération de Sessègnon dans l’équipe nationale de football. Le sérieux avec lequel ils exécutent les dribbles ou défendent les buts prouvent qu’ils se donnent les moyens de leurs rêves.

Mais il faut contourner les bâtiments de l’école pour découvrir que l’établissement est entièrement entouré d’une ceinture d’herbes mêlée d’eaux stagnantes qui hébergent des moustiques et au vue de la profondeur, certainement aussi des reptiles.
Comme pour constituer un foyer de germes à maladies, des dépotoirs d’ordures ont été érigés ça et là sur ces herbes. Cette ceinture d’herbes qui poussent sur ces eaux souillées jouxtent le murs des bâtiments provoquant par leur taille, l’obscurité dans les salles de classe en barrant aussi le passage de l’air.

Si prévenir est guérir, c’est qu’il ne faut donc pas attendre la rentrée des classes pour s’attaquer à cette avancée des herbes qui mêlée à ces eaux stagnantes, risqueraient de constituer une autre source d’inquiétude pour les parents et les autorités lorsque s’accumuleront des cas de maladies.
C’est un véritable chantier qui attend les parents et autorités à divers niveaux. Si nettoyer ces herbes peut être réalisé en quelques jours, l’équation à plusieurs inconnus restera de trouver une véritable solution pour faire évacuer ces eaux stagnantes, foyers de germes et des reptiles. C’est maintenant qu’il faut y penser et pas à la rentrée.

Mathieu  Toko