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Banouto de retour sur la toile avec des enquêtes sur les défis socio-économiques et sécuritaires des communes frontalières du Bénin

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Quiconque suit la presse en ligne au Bénin, a dû constater “la mise en veilleuse” de Banouto: le site d’information avait cessé de publier depuis deux mois, à la faveur d’un communiqué de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac) qui interdisait aux médias en ligne toute publication. Eh ben désormais c’est le grand retour. Mois de septembre, mois des grands dossiers d’enquêtes sur les défis socio-économiques et sécuritaires des communes frontalières du Bénin. Ainsi, derrière la disparition momentanée d’information sur ce site, cachaient des articles d’investigation en cours; la noblesse des genres journalistiques. Ce dossier spécial sur les communes frontalières est réalisé avec l’appui technique et financier de la Fondation Friedrich Ebert (FES) au Bénin.

Sangou, arrondissement de Tanongou à Tanguiéta. « J’ai vu des gens faire la lessive avec de l’eau mélangée à la boue. D’ailleurs, ils ne nous ont pas donné de l’eau à boire. C’est à la fin que nous avons compris pourquoi. C’est parce qu’il n’y a pas d’eau ». Ce village connaît d’énormes problèmes d’accès à l’eau. Des cinq puits que compte le village, un seul, selon les habitants, contient de l’eau toute l’année non seulement en quantité insuffisante mais surtout
c’est une eau « rouge », « pourrie ».

Cette histoire est relatée ce vendredi 4 septembre 2020, devant les professionnels des médias du club de presse Café Médias Plus, par Falilatou TITI, l’une des journalistes de Banouto ayant mené une enquête sur Tanguieta, publiée sur le site du journal, de retour sur la toile.

À gauche, Falilatou TITI, invitée Café Médias Plus présentant le fruit de son enquête

Des reportages sur des faits et souffrances méconnus

Mariée à l’âge de 17 ans contre sa volonté, Nèkima, aujourd’hui âgée de 23 a été victime d’une fistule obstétricale alors qu’elle voulait donner la vie à un enfant. Elle raconte : « Quand je suis sortie de l’hôpital, une fois à la maison, j’ai constaté que je perdais l’urine à tout moment. Je sentais des douleurs et je ne pouvais pas dormir.» Voici une autre vie méconnue du grand public pourtant vécue par Nèkima et d’autres femmes de cette localité du Bénin révélée par Banouto. Intitulé “ Fistule obstétricale au Bénin : sur les traces d’une histoire de réparation des femmes à Tanguiéta”, l’article présente un hopital du milieu qui répare ces femmes qui souffrent dans le silence.

“Tanguiéta : le néré béninois, une filière balbutiante”, “Parc Pendjari au Bénin : le tourisme toujours groggy un an après l’assassinat de Fiacre Gbédji” ou encore “Covid-19 au Bénin : comme si de rien n’était à Tanguiéta, après la carotte le bâton” sont autant de titres à découvrir sur le site de Banouto qui fait son grand retour. D’autres articles sont annoncés sur les communes de Karimama et Kétou .

Venance TONONGBE


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