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Can 2019 – qualification historique du Bénin pour les 1/4 de finale : Écureuils, nous devrions rester !

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En ce jour mémorable où mêmes les villages du Bénin qui, depuis 59 ans n’ont jamais goûté aux joies de l’électricité, baignent dans l’euphorie incontrôlable d’une qualification historique, il nous plaît de sortir du “si ce n’est moi, ce ne sera toi” des politiciens sans vergogne, pour rehausser ce nom jamais adulé par nous Béninois sans foi footballistique. Il est connu et consacré sous nos cieux, berceaux de superstitions, que le nom de l’équipe nationale n’a jamais été apprécié par nous Béninois, passé pour maître dans l’art de toujours vouer aux gémonies les acteurs du onze national qui nous ont sans cesse habitués aux contre performances ces dernières années. Aux dernières nouvelles, des démarches seraient en cours de la part de la fédération pour changer ce nom de Faiblards qui nous éloignent prétendument des exploits footballistiques planétaires.

Les Écureuils du Bénin en joie 

Pourtant, en cette historique soirée du 05 juillet 2019, ces Écureuils, risée de la planète foot entière ont fait savoir qu’au delà de ce nom souffre douleur, le onze national peut se montrer héroïque quand il le veut. Et ce soir, les Lions de l’atlas du Maroc l’ont su à leur dépend. Imbus de leur titre de favori de la compétition et porté par un Renard qui se joue à tort ou à raison le connaisseur du foot africain, ces lions, comme avant eux, ceux supposés indomptables du Cameroun, n’ont pas vu venir les rongeurs. Et au finish, ils ont payé le prix de cette arrogance de favoris croyant toujours pouvoir faire des équipes dites petits poucets, une bouchée. Avant eux pourtant, les Écureuils avaient déjà su annoncer les couleurs en allant chercher dans le ciel lumineux de l’Égypte les étoiles noirs (black stars) du Ghana qui ont tôt fait de redescendre de leurs nuages de vétérans du football africain.

Le Onze national du Bénin

Ces Écureuils ont donc en seulement quatre matchs de phase finale d’une Coupe d’Afrique des nations (Can), reconquérir un peuple qui ne les ont jamais imaginés à ce niveau de la compétition. Alors, la preuve est maintenant établie que le problème de l’équipe nationale de football du Bénin n’est nullement son nom mais plutôt un problème de mauvaise gestion et un manque de sérieux symptomatiques des années d’errance de la fédération nationale du sport roi. Les choses étant depuis peu rentrées dans l’ordre, on ne pouvait que s’attendre à ce succès légendaire du onze national qui sera inscrit en lettres d’or dans les analyses du foot béninois. Le nom de l’équipe nationale n’est donc plus la cause de ses contre performances habituelles.

La joie d’une qualification  historique

Tous les Béninois peuvent désormais le défendre avec fierté afin de pousser les joueurs à toujours se hisser au-delà des barrières supposées infranchissables. En ce qui la concerne, la fédération nationale doit surseoir à ses démarches pour le changement du nom de cette équipe, maintenant qu’elle a commencé à tout ronger sur son passage, nous devrions avoir foi en elle et surtout en ce nom qui commence à sortir de la torpeur décevante des échecs répétitifs pour rebâtir la cohésion nationale depuis peu mise à mal par les égos politiques inutilement surdimensionnés. En attendant donc de nous faire les Lions de la Terenga en quart de finale, nous préférons rester pour toujours les Écureuils du Bénin en vue de victoires encore plus grandes !

Raoul HOUNTONDJI


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